D’un sourire joyeux mais plutôt menteur
Je préfère te dire que je ne crois plus au bonheur
Moi j’y crois avec force et honneur, malheureusement je dois te demander pourquoi ?
Certes la vie n’est pas si rose, même atteint de cirrhose, ils nous faut garder le cap vers la Lumière
Mais que dois-je faire,
Quand celle-ci s’éteint ?
Car c’est mon âme qui finit par en être atteint
Une âme ne change pas de couleur, elle gardera toujours le même teint
Comme je garde toujours en souvenir, tes lèvres rouges, ton sourire me détient et imprègne de Lumière mon écriture
Pourtant je ne vois plus comment mon sourire te procure
Une inspiration pour ta plume alors que celui-ci est sans âme, sans cœur
Mais comment peux-tu en être sure ? Comment peut-il être alimenté par la rancœur ?
Ouvre les bras que je me faufile, apporter un peu de chaleur de ma lanterne
Veux-tu vraiment voir mon teint devenu si terne ?
Trop longtemps dans l’ombre je ne pense plus retrouver cette lueur d’autrefois même en m’arborant de ton éclat
Je veux l’aborder pour y mettre un terme, laisse moi déposer ma flamme, ton cœur au chaud comme dans une parka
Dans un grand vacarme, un feu intense m’anime, je vais te faire renaitre de tes cendres
C’est ma joie et ma gaieté que je veux qu’on me rende
Mon optimisme et mon avenir que le désespoir m’a volée, noie le, enferme le, qu’il me rende ce qu’il m’a enlevée
Dans ce cas, prends ma main qu’on prépare cette envolée
Accepte l’amour dans ton cœur, ne sois plus cette déco d’l’ombre pour passer de corbeau à colombe
Mon heure n’est peut-être pas encore arrivée, je sortirais alors de ma tombe
Un jour lointain, mon discours ne sera sans doute plus le même, le temps me rattrapera et là ce sera un autre problème
Chaque chose en son temps, réglons d’abord ce qui te malmène
Te mène par le bout de l’âme au fond du puits où toute Lumière semble disparue
Il est difficile d’en sortir quand on est perdu
On tourne en rond, on n’envisage plus la liberté
Je te tends la main, regarde si tu songes à la clarté
En clair t’es, celle que je veux sauver, regarde moi, n’aie pas peur
Épargne moi une bonne fois pour toute cette douleur
Et laisse moi enfin entrevoir ne serais-ce qu’une lueur d’espoir, une fin à mon malheur…