L'appel de la Rue m'interpelle
Je le perçois, encadrée entre quatre murs et
Dans mon ennui, j'imagine mon nom murmuré
Alors fébrile je m'habille et elle
M'attire dans ses ruelles familières
Qui grouillent de banlieusards comme des bêtes dans une fourmilière
Des rôdeurs traçables à l'odeur de shit
C'est le strict trafic de la street
Auquel je semble adhérer
Sans pourtant m'y mêler
Aujourd'hui, mon esprit à besoin d'être aéré
J'ai arrêté de pourrir mon corps, mon mental, et si
Je dois dire quelque chose avant de dormir se sera Dieu merci
Ainsi de mon côté, je lui témoigne de mon essence une reconnaissance éternelle et nette
Pour tout ces moments connecté depuis ma naissance à Lui comme un câble Ethernet
Aucune rédemption pour tout ces péchés scolaires dans mon carnet de liaison
Sans espoir de révision, mes bulletins de notes comme ma cornée ont subi de graves lésions
La Rue m'a appelé un 18 Juin et j'y ai commis mes meilleurs méfaits
Mais ceci est une autre histoire du comique au stylo dont j'ai déjà dresser le buffet
Jamais fini au comico parce que le travail est toujours bien fait
En attendant je touche du bois avant que la vie me dise: "c'est bien fait !"
Today, j'écris quelques textes, quelques vérités, quelques mises au poing
J'introduis ma rime dans ce contexte, la Rue comme sonorité pour faire l'appoint
Dans la rue mon pas est léger, je me sens comme à la maison
Je déambule, je spécule, pour revenir à la raison
Mes baskets sont comme des chaussons
Les écouteurs sur les oreilles, le regard perdu dans le vide et
Mes doigts qui dansent sur la cadence d'une chanson
J'ai le cerveau en ébullition sous une tonne d'idées
Qui ne verront le jour que dans mes cahiers
On m'a déjà dit de les mettre sur le devant du net : elles ne demanderaient qu'à y être
Peut-être, seulement comme des bulles elles pétillent jusqu'à la surface avant de disparaître
La reconnaissance ne m'intéresse pas
Encore moins votre avis, de base j'écris pour moi
Dans le plus pur anonymat
Mais une chose en traînant une autre, on me nomma
Pan. Court, discret, sans fioritures
Sans à priori, comme un coup de peinture
Baptisant sous un graffiti à moitié effacé
La main qui l'a tracé
Dans cette rue, pas de fiction on est juste un duo de banlieusards et fier de l'être
Qui abandonnons nos êtres à nos lettres
À écrire nos idées noires sur papier blanc
Pour m'échapper j'ai toujours un plan
D'ailleurs invitez vos yeux à lire ce poème à tue-tête
Parce qu'écrire vrai c'est signer l'émancipation d'un poète
Ouais calibré, j'ai pas l'oix-ch
La mine est bien taillée et la plume sort du car-wash
Pan, pour toujours et tout de suite
Moi qui ne m'attendais pas à cette rencontre fortuite
Je te bénis au nom d'la plume, d'la verve et d'l'encrier
On gratte t'inquiète que l'encre y est
Pan & Chilrys Smith pas de fioritures, on veut stylo, papier, nourriture
Pour continuer de bon augure d'écrire la suite de nos aventures !