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make poem not bullshit

Pan & Chilrys Smith (IV)

Publié le 9 Septembre 2015 par Chilrys Smith

L'appel de la Rue m'interpelle

Je le perçois, encadrée entre quatre murs et

Dans mon ennui, j'imagine mon nom murmuré

Alors fébrile je m'habille et elle

M'attire dans ses ruelles familières

Qui grouillent de banlieusards comme des bêtes dans une fourmilière

Des rôdeurs traçables à l'odeur de shit

C'est le strict trafic de la street

Auquel je semble adhérer

Sans pourtant m'y mêler

Aujourd'hui, mon esprit à besoin d'être aéré

J'ai arrêté de pourrir mon corps, mon mental, et si

Je dois dire quelque chose avant de dormir se sera Dieu merci

Ainsi de mon côté, je lui témoigne de mon essence une reconnaissance éternelle et nette 

Pour tout ces moments connecté depuis ma naissance à Lui comme un câble Ethernet

Aucune rédemption pour tout ces péchés scolaires dans mon carnet de liaison

Sans espoir de révision, mes bulletins de notes comme ma cornée ont subi de graves lésions

La Rue m'a appelé un 18 Juin et j'y ai commis mes meilleurs méfaits

Mais ceci est une autre histoire du comique au stylo dont j'ai déjà dresser le buffet

Jamais fini au comico parce que le travail est toujours bien fait

En attendant je touche du bois avant que la vie me dise: "c'est bien fait !"

Today, j'écris quelques textes, quelques vérités, quelques mises au poing

J'introduis ma rime dans ce contexte, la Rue comme sonorité pour faire l'appoint

Dans la rue mon pas est léger, je me sens comme à la maison

Je déambule, je spécule, pour revenir à la raison

Mes baskets sont comme des chaussons

Les écouteurs sur les oreilles, le regard perdu dans le vide et

Mes doigts qui dansent sur la cadence d'une chanson

J'ai le cerveau en ébullition sous une tonne d'idées

Qui ne verront le jour que dans mes cahiers

On m'a déjà dit de les mettre sur le devant du net : elles ne demanderaient qu'à y être

Peut-être, seulement comme des bulles elles pétillent jusqu'à la surface avant de disparaître

La reconnaissance ne m'intéresse pas

Encore moins votre avis, de base j'écris pour moi

Dans le plus pur anonymat

Mais une chose en traînant une autre, on me nomma

Pan. Court, discret, sans fioritures

Sans à priori, comme un coup de peinture

Baptisant sous un graffiti à moitié effacé

La main qui l'a tracé

Dans cette rue, pas de fiction on est juste un duo de banlieusards et fier de l'être

Qui abandonnons nos êtres à nos lettres

À écrire nos idées noires sur papier blanc

Pour m'échapper j'ai toujours un plan

D'ailleurs invitez vos yeux à lire ce poème à tue-tête

Parce qu'écrire vrai c'est signer l'émancipation d'un poète

Ouais calibré, j'ai pas l'oix-ch

La mine est bien taillée et la plume sort du car-wash

Pan, pour toujours et tout de suite

Moi qui ne m'attendais pas à cette rencontre fortuite

Je te bénis au nom d'la plume, d'la verve et d'l'encrier

On gratte t'inquiète que l'encre y est

Pan & Chilrys Smith pas de fioritures, on veut stylo, papier, nourriture

Pour continuer de bon augure d'écrire la suite de nos aventures !

Pan & Chilrys Smith (IV)
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